A l'école Saint-Léon au Havre, la cantine est auto-gérée. Mais, depuis quelques années, la communauté éducative observait une perte de qualité : beaucoup de plats surgelés tout prêts (très chers), un équilibre alimentaire pas toujours respecté, une augmentation du gaspillage alimentaire.
Avec l'apparition de la loi Egalim, Isabelle Queval, chef d'établissement, a décidé de lancer une démarche de réflexion avec l'ensemble de son équipe pour :
Améliorer la qualité des repas servis
Lutter contre le gaspillage alimentaire
Travailler avec les enfants sur l'importance de bien se nourrir pour la santé, pour la planète
Un comité de restauration
Un comité de restauration a donc vu le jour, composé de la cuisinière, de la présidente d'APEL, et du chef d'établissement. Cet instance a désormais la charge de l'élaboration des menus en privilégiant le "fait maison", le local et le "de saison". Un repas végétarien par semaine, sans systématiquement une "viande " de substitution, a été mis en place. Les menus sont maintenant communiqués aux parents en avance (par période de 3 semaines) pour qu'ils puissent adapter leurs courses alimentaires.
Des changements de pratique
Aujourd'hui, les élèves, à partir du CE2, se servent seuls (plat sur la table) et régulent ainsi la quantité consommée. Une pesée des déchets (suivi sur 1 semaine) a été effectuée.
La cuisinière a accepté de réfléchir sur ses pratiques et de les faire évoluer et un accord a été passé avec le fournisseur de fruits et légumes (commerçant de proximité) pour fournir des produits locaux (autant que possible).
Les enfants et les parents sont ravis de constater l'amélioration de la qualité des repas.
La baisse des coûts de revient n'a pas pu être calculée à cause de la crise sanitaire (pas de cantine pendant 2 mois) et les décisions prises en faveur de la réduction des déchets ont du être revues pour les mêmes raisons : plus de serviettes en tissu, retour au "jetable", etc.
Mais l'avenir de la restauration scolaire à l'école Saint-Léon ouvre de belles perspectives !